Entre ses paysages montagneux, ses prairies verdoyantes et sa jungle amazonienne, le Pérou possède une incroyable biodiversité. Ses terres y sont peuplées de nombreux animaux domestiques et sauvages endémiques. Découvrez les animaux typiques et emblématiques que vous croiserez peut-être lors d’un voyage au Pérou…

1. Le lama

C’est l’animal emblématique péruvien par excellence ! Et sûrement celui que vous croiserez le plus lors de votre voyage au Pérou. Avec son long cou –il peut faire jusqu’à 1,30 mètres au garrot-, c'est le plus grand des camélidés sud-américains. Domestiqué il y a des milliers d’années par es civilisations précolombiennes, le lama est reconnu pour son endurance et ses grandes capacités d’adaptation aux conditions climatiques d’altitude. Aujourd’hui encore, les péruviens l’utilisent encore pour transporter des marchandises, comme animal de trait, pour sa laine et pour sa viande, notamment séchée (charki).

2. L’alpaga

Souvent confondu avec le lama, l’alpaga est un autre camélidé que l’on observe fréquemment au Pérou. Il est plus petit que le lama (moins d’un mètre au garrot) et se caractérise par un pelage aussi doux qu’une peluche ! Sa laine a d’ailleurs été utilisée par les Incas et continue encore de séduire la haute couture. Le Pérou est même le pays où l’on retrouve le plus d’élevage d’alpagas.

3. La vigogne

C’est le troisième animal péruvien de la famille des camélidés et le plus petit (90 cm au garrot). Il se définit par une allure élancée et fine, proche de celle d’une biche. Sa laine est considérée comme l’une des plus prestigieuses au monde. Il d’ailleurs failli disparaître à cause de la chasse intensive. C’est pourquoi, le vigogne est aujourd’hui un animal protégé par des règles strictes. A l'époque des Incas seuls les "panacas" (les familles royales incas) pouvaient se vêtir de vêtements tissés en laine de vigogne. Aujourd'hui le marché de la laine de vigogne est extrèment contrôlé par l'Etat Péruvien car la laine de vigogne et les vêtements en laine de vigogne se vendent à prix d'or. Dans toutes les régions des Andes où elle est présente sont organisés deux fois par an les "chacu de vicuña", un évènement qui réunit de très nombreuses personnes qui encerclent les vigognes pour les tondre avant de les libérer de nouveau. 

4. Le condor

Levez la tête et ouvrez bien les yeux lors de votre voyage au Pérou. Car vous y verrez sûrement voler le plus grand oiseau de la planète : le condor andin ! Pouvant atteindre 3,30 mètres d’envergure, vous ne pourrez pas le louper ! Ce charognard vit principalement dans les cordillères des Andes et se reconnaît facilement par son plumage noir et son collier blanc. Le Canyon de Colca, celui de Sondondo et la Canyon de l'Apurimac dans les région du même nom sont les endroits où il le plus facile de les observer au Pérou mais on le retrouve dans toutes les Andses jusqu'en Patagonie. 

5. La vizcacha

Rongeur endémique du Pérou, la vizcacha, aussi appelée en français le "chinchilla des Andes" fait partie de la famille des Chinchillidae. Il ressemble fortement à un lapin mais sa queue s’apparente à celle d’un écureuil. On le retrouve dans les plaines ou les montagnes. Sa couleur gris-beige se confond souvent à la roche. Les vizcachas vivent généralement dans les chaos de rochers. Elles sont très agiles et sautent de rocher en rocher à vive allure. Dans certaines zones protégées elles approchent volontiers les visiteurs dans l'espour de glâner quelques miettes de leur pique nique. 

6. L’ours à lunettes

C’est la seule espèce d’ours à vivre en Amérique du sud. Il se reconnaît facilement grâce à ses yeux au pelage blanc qui diffère avec les poils bruns du reste de son corps et qui font penser à des lunettes, d’où son nom. L’ours à lunettes vit principalement entre les Andes et l’Amazonie. Comme beaucoup d’animaux sauvages, il est malheureusement menacé d’extinction à cause de la chasse et de la déforestation. 

7. Le dauphin rose

Mesurant 2,50 mètres, c’est le plus grand dauphin d’eau douce au monde. Le dauphin rose, aussi appelé Boto, boutou ou butu, vit principalement dans le fleuve Amazone. Il doit son nom à la couleur rose qu’il obtient en vieillissant. En effet, les plus jeunes ont une peau grise qui s’éclaircit et devient rose à l’âge adulte. Les mâles étant d’un rose plus vif que les femelles.